Distant de Lyon de 45 km et de 60 km de St Etienne, Longessaigne est membre du canton et de la communauté de communes de St Laurent de Chamousset.
Chaque détour d’un hameau, d’un sentier offre aux promeneurs curieux un paysage varié.
Longessaigne est, depuis longtemps connu pour sa tradition théâtrale et depuis 1991
pour sa « randonnée des clochers ».
- LONGESSAIGNE. Ce nom est dérivé des mots latins « long » et « saigné » ce qui se traduit par situé le long de la Saigne, petit ruisseau qui coule au bas du village, qui à l’époque était couvert de prairies marécageuses.
- En 645 une petite bourgade était bâtie sur le domaine de la Pinate aujourd’hui la Plaine et ses environs. Là existait une petite chapelle dédiée à St Georges et St Denis. Vers 780 les constructions se firent sur le plateau qu’occupe actuellement « le Bourg ». La tradition fixe la fondation de l’Eglise au VIIème et VIIIème siècle. Celle-ci appartenait à l’abbaye de Savigny. Le clocher fut reconstruit en 1784. En 1848, l’Eglise fut agrandie et prit sa configuration actuelle sur l’emplacement du cimetière. La Révolution de 1789 mit fin au mode de juridiction et devint un bien paroissial jusqu’en 1905 qui attribua à la commune toutes les propriétés paroissiales.
GEOGRAPHIE
- LONGESSAIGNE existe depuis plus de 1000 ans dans son site actuel sur un plateau aux confins des Monts du Lyonnais. Le village s’élève à une altitude moyenne de 700 m, son point culminant étant Molagy qui est à une altitude de 730 m, son point le plus bas étant la Brigadée et la Mazalière à 600 m.
- Il s’étend sur une superficie de 1191 hectares.
- Le territoire communal est desservi par 40 km de chemins qui parcourent les différents hameaux. Les routes départementales relient Longessaigne à ses villages voisins que sont : Villechenève au nord, Montrottier à l’est, St Clément les Places et Brullioles au sud et Chambost-Longessaigne à l’ouest.
- Le village s’étale en amphithéâtre au pied de Molagy, la campagne est vallonnée aux pentes plus ou moins vives avec quelques replats. Le sol est silico-calcaire, arable sur une petite profondeur ; le sous-sol est granitique. L’eau est partout, les sources sont profondes, trois petits ruisseaux serpentent au fond des vallées, recueillant surtout les eaux de ruissellement et sont souvent secs en été.
PATRIMOINE
- Il comporte des biens fonciers bâtis et quelques terrains autour des immeubles :
- l’Eglise et son presbytère devenu le restaurant d’enfants et la bibliothèque
- le bâtiment de la Mairie abrite les salles municipales et l’Agence Postale avec ses dépendances
- la salle des Sociétés qui était l’école communale de filles héberge aujourd’hui un artisan céramiste. La commune n’a plus d’école publique mais tous les enfants du primaire sont scolarisés à l’école libre qui comporte 3 classes
- Le Cimetière à son emplacement actuel fut créé en 1845. En son centre est érigée une grande croix en fer forgé au socle de pierre qui se dressait déjà dans le cimetière de l’Eglise. Il fut agrandi au début du 19ème siècle et un nouveau terrain contiguë vint doubler l’enclos en 1990.
- A proximité, le site de Rampot (terrain de pique-nique) a été aménagé autour de la Croix datant de 1872.
- Au sud du village la commune a acquis un vaste terrain où a été construit un bâtiment dans lequel s’est installée la salle de cinéma
- Une salle polyvalente fut bâtie en 1984. Elle domine le lotissement « Les Primevères », entourée d’un boulodrome et d’un terrain de sport. Au nord de ce domaine se trouve la résidence Pinfolet où sont groupées les maisons en location de l’OPAC du Rhône.
- Une zone artisanale située à Chancolan où sont implantées les sociétés « Les Trois Chênes » et « IT CONCEPT ». - Construit en 1920 le lavoir communal a disparu.
- Au milieu de la Place se trouve « le Boidon » : c’était un tilleul mémorable puisque planté à l’époque de Sully. Il a survécu jusqu’en 1970 puis a été remplacé par un autre tilleul. Sa dénomination évoque une histoire qui s’est déroulée vers 1800. A la suite d’une bagarre entre les jeunes de Longessaigne et de Villechenève, ces derniers ont voulu se venger et sont venus de nuit pour fendre l’arbre à la hache. Pour l’empêcher de périr un apport de terre a été fait au pied de l’arbre et les habitants de Longessaigne l’arrosaient en disant « Bois donc » : c’est ainsi que s’est perpétué l’appellation. Lorsque le tilleul a été remplacé, la terre et le mur de soutien furent reconstruits sur la même circonférence et avec les mêmes matériaux.
HABITANTS
- Longessaigne compte aujourd’hui 510 habitants que l’on dénomme « Bédouins » (vient d’un mot patois d’origine confuse ). Les noms des anciennes familles du pays ont donné leur nom à de nombreux hameaux du village. La population était de 1000 habitants autour de 1900 et s’est réduite tout au long du 20ème siècle malgré une légère augmentation depuis 1990. Jusqu’en 1930, tous étaient paysans, artisans ou commerçants. A ce jour les agriculteurs sont minoritaires. Parmi les nouveaux habitants, la plupart vont travailler à l’extérieur du village. Il y a également un commencement d’industrialisation qui a créé quelques emplois.
CLIMAT
- Le village subit les vents des 4 points cardinaux, la pluie ne vient que par le Midi et l’Ouest, rarement du Nord ou de l’Est. La bise souffle souvent.
- Le climat est plutôt sec, l’humidité est moyenne : 60 cm d’eau par an.
- Les températures varient de –15° C les hivers rudes à +25° C en saison chaude. L’ensoleillement dure au moins 300 jours par an, la neige est devenue rare.
- Sur le CD4 se situe à peu près la ligne de partage des eaux entre les bassins du Rhône et de la Loire. De ce promontoire entre la Croix de Fer et les Auberges, on peut découvrir un magnifique point de vue sur le Mont Blanc, le Pilat, la Plaine et les Monts du Forez.